Pour Henriette, militante, il était important pendant la pandémie de continuer à créer pour penser à rien :
« J’ai besoin de faire quelque chose de mes mains. Et faire des bijoux me fait plaisir et me détend. Créer de beaux bijoux pour ensuite les offrir aux personnes que j’aime me procure de la joie et j’en suis fière. Voir de la joie dans les yeux des personnes me fait me sentir en paix.J’en ai fait pour mes amis d’ATD que je reverrai quand tout ça sera fini, j’espère dès que possible. Mais j’en ai fait aussi pour mes petits-enfants, parce que quand je ne serais plus là, avec fierté ils pourront dire « c’est grand-mère qui a fait cela pour moi ». Je me suis concentrée sur ce que j’aime faire, parce que j’avais tant de mauvaises pensées dans ma tête. Des amis sont venus à la maison m’informer qu’ils retournent au travail. Mon fils avait trouvé du boulot, mais il a dû arrêter à cause du Virus. On ne l’a pas encore rappelé. Je me fais du souci pour lui. »